75011 PARIS

 


FIN JANVIER 1885 : MAIGRE BUTIN

« Fin janvier 1885 : le quartier de la Roquette semblait être exploité par une bande de malfaiteurs des plus dangereux, pour qui l’effraction et l’escalade n’étaient qu’un jeu, et qui auraient assassiné fort probablement, s’ils avaient rencontré les locataires des endroits où ils avaient projeté de s’introduire.

Plusieurs personnes se sont rendues le 29 janvier 1885 au bureau de M. Baron, commissaire de police du quartier, et ont déclaré à ce magistrat avoir été victimes d’un vol audacieux ; d’autres sont venues raconter qu’on s’était introduit chez eux, mais qu’une circonstance fortuite avait mis les voleurs en fuite.

Chez M. Sergeant, commissionnaire-expéditeur, 3 rue de la Roquette, des individus se sont introduits dans le magasin, après avoir fracturé la devanture. Ils se sont  emparés d’une bague valant environ cent francs, renfermée dans une boite.

Ils ont pris aussi une somme de cent cinquante franco qui se trouvait au même endroit.

Les voleurs ont forcé un autre soir, dans lequel ils espéraient trouver une forte somme ; leur espoir a été déçu ce tiroir ne contenait que sept francs vingt-cinq centimes en menue monnaie. »

 


AOÛT 1913 : AGRESSION

Courant août 1913, deux jeunes gens de vingt ans, MM. Savinien Caveyer, typographe, et Fortuné Reed, garçon livreur, remontaient, vers trois heures du matin, le boulevard Voltaire, lorsqu’à la hauteur du 68 où deux garnements les abordèrent, leur demandant des cigarettes.

Ils répondirent n’en pas posséder.

« Alors, de l’argent, ou l’on vous descend. Et ce disant, l’un des étranges individus se précipita sur M. Caveyer et lui porta quelques violents coups de poing.

Mais des agents accoururent, qui capturèrent l’agresseur, tandis que son acolyte réussissait à disparaître.

M.Andrieu, commissaire du quartier, a envoyé au dépôt le précoce malfaiteur, un vaurien de seize ans et demi, Henri Sauverder, qui n’en est, parait-il, pas à son coup d’essai.

 


FEVRIER 1886 : DOUBLE HERNIE FATALE

« A cette adresse, résidait le couple Liotard, en 1886.

M.Liotard était gardien du square du Temple, s’était marié, il y avait un mois et était âgé de soixante-sept ans.

Le nouveau ménage vivait en parfaite harmonie.

Le 19 février 1886, Madame et Monsieur dinèrent ensemble.

Curieusement, à partir de ce jour, personne ne les revit.

Le 23 février, les voisins inquiets, prévinrent M.Depois, commissaire de police du quartier qui vint aussitôt avec son secrétaire.

Le magistrat fit ouvrir la porte par un serrurier.

Aussitôt, une odeur nauséabonde se répandit dans  la pièce.

Après avoir aéré celle-ci, le commissaire pénétra dans la chambre et aperçut le couple Liotard étendu sur le lit.

On les crut morts tous les deux…mais Mme Liotard respirait encore.

Elle ne pouvait prononcer ni parole, ni faire un mouvement.

Quant à son mari, son corps était déjà en décomposition.

Le médecin qui avait été  appelé affirma que la mort de M.Liotard remontait à plusieurs jours.

Il était affecté d’une double hernie. Il était décédé subitement dans la nuit du vendredi 19 au samedi 20 février 1886.

Aussi, depuis trois jours,  Mme Liotard était étendue à côté du cadavre de son mari.

Malgré les soins qui lui ont été prodigués à l’hôpital Saint-Louis, Mme Liotard n’a jamais pu retrouver l’usage de la parole, la pauvre femme ayant certainement perdu la raison après avoir croisé et dormi avec la mort.

Quant à M.Liotard, il fut enterré le 24 février 1886. »


MAI 1899 : MESAVENTURE

En 1899, au 171 faubourg Saint Antoine, existait un café.

Le 03 mai 1899, vers dix-heures, M.Weyder s’y trouvait attablé.

Une mésaventure lui arriva, ce jour-là.

La suite ci-dessous.


 

1899 : UN EMPLOYE ATTAQUE SON PATRON

 

« En 1899, à cette adresse, résidait M.Weyder Louis, vingt-neuf ans, ébéniste, originaire du Luxembourg.

Il employait M.Mauss Michel, trente ans, mais dont les services étaient loin de satisfaire M.Weyder.

Ce dernier le conservait par commisération.

Cependant, il y a quelques semaines, il dut s’en séparer et M.Mauss lui conserva une haine terrible d’autant plus qu’il rendait M.Weyder pour responsable de taquineries dont il était l’objet de la part de ses collègues d’ateliers. En fait, M.Weyder n’y était pour rien.

M.Mauss, vint à plusieurs reprises relancer son ancien patron pour lui demander de le reprendre mais son M.Weyder était inflexible.

Aussi, M.Mauss lui chercha querelle et le menaça.

Le 03 mai 1899, vers dix-heures, le patron Weyder se trouvait attablé dans un café situé 171 rue Faubourg Saint Antoine.

M.Mauss l’apercevant, entra dans l’établissement et lui chercha querelle, cette fois-ci également.

M.Weyder, face à cette situation, partit du café et se dirigea vers son domicile.

Il fut suivi par l’employé éconduit et au moment où M.Weyder allait atteindre la rue Charonne, l’ancien ouvrier bondit sur lui et le frappa de quatre coups de couteau.

Atteint au dessus de l’œil droit, au bras et à l’épaule et au côté gauche, M.Weyder s’affaissa.

La dernière blessure a été la plus grave car le couteau avait pénétré de huit à neuf centimètres.

M.Weyder fut conduit immédiatement à l’hôpital et fut admis d’urgence à l’hôpital.

Mais, après le premier pansement, il demanda à être ramené à son domicile, chez lui, préférant être soigné dans sa famille.

Pendant ce temps, M.Gouller, commissaire de police lançait deux inspecteurs sur les traces de M.Mauss.

Ce dernier a été arrêté, le 04 mai 1899 au moment où il réintégrait son domicile. »


 

52 avenue de la république 75011 PARIS

52 avenue de la république 75011 PARIS

Le 20 juillet 1900, M.ABRAHAM Raphaël, bijoutier et habitant à cette adresse, âgé de 52 ans, s’est suicidé en se tirant un coup de révolver dans la bouche. La mort fut instantanée.

Il souffrait depuis longtemps d’une maladie incurable.

Vous qui habitez dans ce logement, vous qui y passez à proximité, ayez donc une pensée pour ce monsieur.


84 rue du faubourg Saint Antoine 75011 PARIS

84 rue du faubourg Saint Antoine 75011 PARIS

En 1925, vivait à cette adresse M.Henry Waltzman, marchand de meubles.

Des cambrioleurs se sont introduits chez lui pour lui dérober près de 15 000 francs de l’époque, d’argent et de bijoux.

La police enquêtera.

(Aucune information sur le résultat de l’enquête, en ma possession).


 

34 rue de la Folie-Méricourt 75011 PARIS

34 rue de la Folie-Méricourt 75011 PARIS

En ce lieu, existait une maison de commerce.

Un vol y a été commis.

Le 27 août 1925, M.Bourdais comptable dans cette maison de commerce, a constaté que son porte-feuille contenant 1500 francs (de l’époque), avait disparu.

Le voleur a été retrouvé et démasqué. Il s’agissait, en fait de son collègue Jean Paulomidi, âgé de  17 ans, habitant au 17 rue de Charonne.

Il avait besoin de fournitures pour sa bicyclette.

Au dépôt a terminé, ce jeune homme.


 

17 rue de Charonne 75011 PARIS

17 rue de Charonne 75011 PARIS

Par rapport à l’histoire narrée, ci-dessus, c’est ici qu’habitait le voleur du portefeuille de M.Bourdais, M.Paulomidi.

Il s’agit bien de la rue de Charonne, malgré l’inscription sur l’enseigne située sur la partie gauche de la photo.

1400 m séparent le 17 rue de Charonne du 34 rue de la Folie-Méricourt (21 min de trajet à pied).