75002 PARIS

 


36 rue vivienne 75002 PARIS : 2017

 

A cette adresse, en 1895, vous pouviez demander le catalogue de thés importés de Chine.

36 rue vivienne 75002 PARIS : 1895


48 rue Montmartre 75002

 

Un double suicide des plus dramatiques a mis en émoi, dans la soirée du lundi 22 avril 1895, le quartier de la rue Montmartre.

Voici quelques détails sur ce drame : M.Pietri occupait  48, rue Montmartre, un appartement au-dessus de ses bureaux. Il était banquier et ses affaires, des plus prospères, lui permettaient de payer 16 000 francs de loyer.

Âgé de soixante et onze ans, il vivait avec sa femme, née Horlense Neuberger, âgée de quarante- neuf ans, et l’union complète de ce ménage faisait augurer d’une fin tranquille, dans l’aisance et le bonheur.

Il n’en a pas été ainsi.

Il y a dix-huit mois un lourd chagrin venait s’appesantir sur eux. Leur fils unique, âgé de vingt-deux ans, se tuait d’un coup de revolver dans la tête, par chagrin d’amour; dit-on.

La vie des parents devint épouvantablement triste; ils gardèrent intacte la chambre du cher défunt,  Mme Pietri surtout avait été affectée par 1a perte de son fils, et des idées noires la hantaient jour et nuit.

Dans la journée de lundi, elle envoya la bonne porter une lettre à sa sœur qui demeure, 32 faubourg Montmartre; il était cinq heures du soir.

A six heures, M. Pietri rentrait et trouvait l’appartement fermé en dedans. Il questionna la concierge qui ne put rien lui répondre. Pris d’un triste pressentiment, il fit appeler aussitôt un serrurier et ouvrir les portes.

Toutes étaient fermées.

Dans la chambre du jeune Pietri, Mme Pietri était étendue sur le  parquet, la tempe traversée d’une balle.

Sur une table, une lettre émue exprimait à son mari les regrets qu’elle avait de le quitter, mais la douleur avait été la plus forte la plus forte, et la mère avait été rejoindre son fils.

Affolé, M. Pietri sortit, de la pièce d’un pas chancelant, laissant le serrurier sans méfiance essayer de ranimer Mme Pietri ; arrivé dans la chambre voisine, le vieillard saisit un revoler et se tua net d’une balle dans le front.

Ce double-suicide bouleversa  le malheureux ouvrier qui courut dans l’escalier demander du secours, mais tous les soins des médecins ont été inutiles.

M.Orsatti, commissaire de police du quartier n’a pu que recueillir les dépositions des témoins.

Vous, qui passez ou habitez ici, ayez une pensée pour cette famille Pietri.


 

9 rue de la jussienne 75002 PARIS

Le 19 mai 1900, après-midi, une jeune fille âgée de dix-huit ans, s’est tiré un coup de révolver dans la région du cœur, devant la numéro 9 de la rue de la Jussienne. La malheureuse est tombée morte.

Dans la poche de sa robe, on a trouve un carnet de la Caisse d’Epargne d’Orléans, au nom de Marguerite-Charlotte Durand.

La jeune fille avait opéré, samedi, le retrait d’une somme de 110 francs, sans doute pour venir Paris.

Le cadavre a été transporté au poste de police du deuxième arrondissement.


25 rue des ours 75002 PARIS  : 2016

Début mars 1913, rue aux Ours, devant le numéro 25, un  homme âgé d’une cinquantaine d’années  s’est affaissé sur la chaussée. Transporté  dans un établissement de vins du voisinage, il y est mort sans avoir repris connaissance.


8 rue de la paix 75002 PARIS

8 rue de la paix 75002 PARIS

En 1920, l’enseigne ARYS vous proposait des parfums, des parfums à la mode.

Le flacon était proposé à 40 francs.

Historique ARYS

Historique n°2 d’ARYS


131 boulevard Sébastopol 75002 PARIS

131 boulevard Sébastopol 75002 PARIS

En 1925, à cette adresse précisément, se trouvait une horlogerie, l’horlogerie BROUDARGE.

Une montre pour homme était vendue  15 francs de l’époque.

Vous pouviez avoir pour 42 francs, 3 montres.

Une montre de qualité supérieure coûtait 18 francs.Les femmes n’étaient pas non plus oubliées.

Le bracelet dame s’élevait à 22 francs mais le bracelet dame plaqué or 18 carats était affiché au prix de…55 francs.

L’horlogerie a disparu, il ne reste aucune trace.

La vie commerciale a continué son chemin.

Bijouterie

Bijou signé Broudarge

En platine à décor ajouré géométrique
serti de diamants demi taille, brillant et baguette
et rehaussé de trois diamants plus importants.
Long : env 18.5 cm
79 gr
7 000 / 10 000 € valeur estimée aux enchères en 2016

Vente aux enchère en 2016 – Catalogue : consulter la page 23

 


21 rue Bonne Nouvelle 75002 PARIS

21 rue Bonne Nouvelle 75002 PARIS

Envie d’un vélo ? En 1893, la Compagnie des Cycles Supérieurs vous proposait, en ce lieu, des bicyclettes pour dames, hommes et enfants.

Des bicyclettes à caoutchoucs creux ou munies de pneumatiques Moyse étaient vendues.

Le Cycle Supérieur était annoncé le plus solide, le plus élégant et le moins cher…bien entendu…dans leur publicité.

Le magasin était ouvert les dimanches et jours de fêtes.Un catalogue illustré pouvait vous être envoyé sur demande.

Plus de 100 ans ont passé, on remarque que les scooters, mobylettes ont remplacé les bicyclettes.


10 place de la bourse 75002 PARIS

10 place de la bourse 75002 PARIS

Le Petit Parisien était un journal parisien comme son nom l’indique édité du 15 octobre 1876 au 17 août 1944.

Dans ce journal, vous pouviez y déposer des annonces (ventes, recherches etc).

C’est à cette adresse que vous deviez envoyer vos demandes de parution dans la rubrique « Annonces » et non à la direction du journal située au 18 rue d’Enghein dans le 10ième arrondissement.